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L'Echappée Livre
11 mars 2013

Chose promise...

Voilà un moment que je dois vous parler de Carlos Ruiz Zafon, le dernier auteur qui m'a séduite.

Je l'ai découvert sur les conseils d'une connaissance avec L'ombre du vent. Ce roman fût l'un des meilleurs que j'ai lu depuis plusieurs mois, voire plusieures années. J'ai récidivé avec le Jeu de l'ange, suite de la trilogie qu'il vient de clore avec Le prisonnier du ciel,(que je n'ai pas encore lu - paru en septembre 2012) ainsi qu'avec d'autres romans. Je ne m'en lasse pas.

OmbreDuventjeuangeprisonnier ciel

 

Dans sa trilogie, Zafon mêle le fantastique (le bon fantastique classique, qui donne me donne envie de relire Maupassant, Poe ou Hoffman) et l'intrigue quasi policière à des histoires liées à un livre ou un écrivain. A travers une galerie de personnages attachants dont on retrouve des connections d'un tome à un autre, les amoureux des livres (et les autres) y trouvent donc doublement leur plaisir, le tout sur fond d'une Barcelone pleine de mystères qui invite au voyage. D'ailleurs, est même paru un livre Promenades dans la Barcelonne de l'ombre du vent.

Dans ses autres romans, le fantastique est toujours omniprésent, épiçant avec talent les destinées tragiques de ses personnages. A sa décharge, on dira que la recette est un peu toujours la même, mais puisqu'elle est bonne, il ne reste plus qu'à savourer encore et encore. Chacun de ses romans est  un récit initiatique, un jeune homme faisant une rencontre qui le mène sur des chemins inattendus : Daniel Sempere poursuivant le fantôme d'un auteur maudit, David Martin et son mystérieux éditeur, Oscar rencontrant la belle et espiègle Marina...

Le Prince de la Brume et Le Palais de Minuit nous font quitter Barcelone, nous menant même jusqu'à Calcutta. Ces deux romans, initialement destinés à la jeunesse, peuvent trouver un lectorat adulte mais m'ont semblés moins denses, presque de l'ordre de la nouvelle. il s'agit aussi d'une trilogie (ou plutot d'un triptique - pas de personnage commun mais une construction similaire), dont je n'ai pas encore lu le dernier tome, Les lumières de septembre.

Même si le fantastique n'est pas notre tasse de thé, on apprécie le style de Zafon : une écriture pleine de métaphores, d'images avec un vocabulaire recherché. A l'heure où l'argot, le langage cru et le langage d'jeun's parviennent à séduire les éditeurs, il est agréable d'apprécier une prose soignée mais qui reste accessible.

Pour info, la version poche de L'ombre du vent est en réédition, et doit paraître prochainement.

 

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